Bonjour à tous et bienvenue dans ma petite rubrique intitulée « Ma jeunesse c’est…« . À chaque épisode, je vous parlerai de mes coups de cœur (ou pas) de ma jeunesse de Geek. Je parlerai aussi bien de mangas que de comics, de jeux vidéo mais aussi des séries, films, livres… J’espère que vous apprécierez et que cela remémorera des souvenirs ou au contraire attisera votre curiosité pour aller voir ça par vous-même.

 

Ma jeunesse c’est 3×3 eyes

Titre original : サザンアイズ (Sazan aizu)

Genre : aventure, fantasy, horreur

Type : Seinen

Nombre de tomes : 40 (terminé)

Parution : 06/05/1997

Auteur : Yuzo Takada

Editeur France : Pika éditions

Résumé : 

« 1987. Tokyo. Yakumo Fujii, 16 ans, se rend à son travail. il percute une jeune fille en haillons se trouvant au milieu de la route.

Il découvre plus tard qu’elle était à sa recherche afin de lui remettre une lettre de son père, le professeur Fujii, ethnologue spécialisé dans les légendes. Elle lui apprend qu’il est mort depuis 4 ans. Dans cette lettre, Yakumo apprend que cette jeune fille, Paï, est la dernière descendante du peuple Sanjiyan Unkara, qui maîtrise l’immortalité.

Le professeur Fujii demande à son fils d’aider Paï  afin de réaliser son rêve : devenir mortelle. C’est ainsi que va débuter son long périple jusqu’à Hong Kong afin de récupérer une statue qui pourrait aider Paï à parvenir à ses fins.

Malheureusement, lors de l’accident, Paï a fait tomber sa canne de voyage. Elle recèle un pouvoir caché. Celui-ci est activé par un pauvre passant et libère un oiseau géant à tête humaine, Takuhi.

Ne voyant pas sa maîtresse et ne reconnaissant pas les lieux, Takuhi panique et sème la pagaille en ville. Un flash spécial attire l’attention de Paï qui reconnaît son ami et se précipite à son encontre pour le rassurer et le calmer. Malheureusement, Takuhi ne reconnaît pas Paï et commence à l’attaquer. Yakumo s’interpose et prend de plein fouet l’attaque de Takuhi qui lui transperce le cœur. La panique de Paï lui permet d’ouvrir son troisième œil et commence à aspirer l’âme de Yakumo. Ce pouvoir a fait resurgir son autre personnalité, la Sanjiyan Parvati qui a décidé de faire de Yakumo son Wu. Takuhi finit par reprendre ses esprits en voyant la Sanjiyan et retourne dans la canne.

Le lendemain matin, Yakumo se réveille sans une blessure mais il a un étrange symbole sur son front. Il apprend que dorénavant il est le guerrier immortel au service de Parvati. Tant qu’elle reste en vie, il le reste aussi. Il guérira de toutes ses blessures.

Mais le pouvoir de la Sanjiyan Unkara attire monstres et démons de toutes catégories. Paï et Yakumo devront s’entraîner, développer leur pouvoir et se battre afin de réaliser leur rêve de mortalité. »

Voilà pour la petite histoire. Ne vous arrêtez pas au style graphique des premiers tomes. Il va s’améliorer par la suite. Mon conseil est de lire les 2 premiers tomes qui constituent à eux seuls le premier arc de la longue série. On ne s’ennuie pas par la suite. Il y a pas mal d’humour, de romance, de fight et de gore. C’est vraiment au goût de tout le monde. Chaque arc est entrecoupé par des mini-histoires ce qui permet de faire une pause dans tout ce qu’on apprend. L’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout malgré tout. De mémoire, il s’agit de mon premier manga qui a donné vie à mon pseudo que j’ai depuis 1998. 

 

Ma jeunesse c’est Dragon Quest : La Quête de Daï

Titre original : DRAGON QUEST ダイの大冒険 (Doragon Kuesuto: Dai no Daibōken)

Genre : héroic fantasy

Type : shonen

Nombre de tomes : 37 (terminé)

Parution : 1989

Auteur : Yuji Horii

Editeur France : J’ai lu / Tonkam

Résumé : 

« Daï, jeune garçon de 12 ans, vit parmi les monstres sur une petite île des mers du sud appelée Dermline.

C’est un orphelin recueilli et adopté par son grand-père Brass, un sage incube de 180 ans, qui rêve de devenir un héros afin de protéger son île. Alors que son grand-père veut qu’il devienne un mage…mais Daï n’est vraiment pas doué.

Mais cette belle histoire va prendre fin. En effet, il y a 15 ans de cela, le Roi du Mal, Hadlar, terrorisait le monde avec ses monstres. 

Un jeune héros lui fit face. Après une lutte acharnée, il finit par vaincre Hadlar et tous les monstres ont été libérés de son emprise et finirent par être de gentils monstres.

Le Roi du Mal ressuscite grâce à l’empereur du Mal et recommence à semer le chaos ainsi qu’à reprendre son emprise sur les monstres qui redeviennent méchants. Pendant ce temps-là, Daï fait tout son possible pour aider ses amis les monstres. Un homme et un jeune sorcier, Avan et Pop, arrivent sur l’île et décident de prendre soin de Daï en lui enseignant les techniques de combat afin de vaincre le Roi du Mal. 

L’entrainement, à peine commencé, que le Roi du Mal débarque déjà sur l’île. Un long combat se déroule entre Avan et Hadlar. Avan finit par être tué mais blesse grièvement Hadlar qui se replie. Daï, ayant assisté à la mort de son maître, décide de partir en quête de vengeance et quitte l’île avec Pop. Ainsi débute son aventure dans sa quête et fera des rencontres inoubliables et gagnera des frères d’armes inestimables. »

C’est du beau, du pur, du Dragon Quest. C’est touchant, rageant, excitant… Toute la magie du RPG et de la saga est retranscrite dans ce manga. L’histoire nous tient en haleine jusqu’au bout, des rebondissements à tout bout de champ et une fin inoubliable. À la fermeture du dernier tome, il m’a fallu une bonne semaine pour m’en remettre. 

 

Ma jeunesse c’est Kenshin le vagabond

Titre original : るろうに剣心 (Rurōni Kenshin)

Genre : romance, historique, chambara

Type : Shonen

Nombre de tomes : 28 (terminé)

Parution : 2 septembre 1994

Auteur :  Nobuhiro Watsuki

Editeur France : Glénat

Résumé : 

« 1878, Tokyo, Kenshin Himura, anciennement surnommé Battosaï durant l’époque du règne des Tokugawa, parcourt le pays en tant que vagabond. Il est toujours armé de son sabre malgré l’interdiction du port de sabre. Son sabre a une particularité : sa lame est inversée. C’est ainsi qu’il ne peut tuer. Lors de son voyage, il tombe sur un homme qui se fait passer pour lui et qui agresse et tue toutes personnes qui se présentent à lui. Il est particulièrement agressif envers le dojo Kamiya tenu par Kaoru, une jeune femme au caractère bien trempé.

Kenshin décide de l’aider en combattant l’usurpateur. Et c’est ainsi, après sa victoire, qu’il s’installe au dojo. Il fera la rencontre de plusieurs personnes qui deviendront ses amis mais le passé du Battosaï va le rattraper. Si ce n’est le gouvernement qui cherche à l’enrôler, ce sont des hommes, avides de violences, qui cherchent à trouver leur place dans la nouvelle société. Le Japon est une fois de plus en danger… Battosaï va-t-il tenir son engagement de ne plus tuer ? »

Je dois vous avouer un truc… bien que j’ai adoré Kenshin, je n’ai jamais lu la fin. Je me suis tout bonnement arrêté au précédent tome.

 

Ma jeunesse c’est Magic Knight Rayearth

Titre original : 魔法騎士マジックナイトレイアース(mahōkishi reiāsu)

Genre : magical girl

Type : shojo

Nombre de tomes : 3 (terminé)

Parution : novembre 1993

Auteur :  CLAMP

Editeur France : Pika Édition

Résumé : 

« Dans le monde de Céphiro, la princesse Émeraude a été séquestrée par Zagato.

Son but est de détruire ce monde où tout est déterminé par la volonté dont la princesse est la protectrice. Ce sont ses prières qui maintiennent le bon équilibre du monde. En usant de ses dernières forces, la princesse transporte trois personnes d’un autre monde pour devenir les Magic Knight. Armées des épées Escudo de Presea et alliées des robots géants dotés de consciences, nos trois personnes ne sont ni plus ni moins que des collégiennes de 14 ans. Elles se trouvaient en sortie scolaire dans la tour de Tokyo quand elles ont été transportées sur Céphiro. C’est ainsi que commencent les aventures d’Hikaru, Fuu et Umi  les Magic Knight en quête de sauver la princesse Émeraude et de rétablir l’équilibre du monde. »

J’ai été agréablement surpris bien que ce soit un manga de « fille » comme disaient mes camarades de classe. Le graphisme est agréable et CLAMP m’a émerveillé. Je ne m’en cache pas. L’histoire est classique mais bien ficelée avec à la clé une romance comme CLAMP a l’habitude de nous servir.

 

Ma jeunesse c’est Ah! My Goddess 

Titre original : ああっ女神さまっ(Aa! Megami-sama!)

Genre : comédie, romance, fantastique

Type : Seinen

Nombre de tomes : 48 (terminé)

Parution : 25 août 1988

Auteur :  Kosuke Fujishima

Editeur France : Pika Édition

Résumé : 

« Que des galères pour notre cher étudiant Keichi Morisato… Sa petite taille ne l’aide pas beaucoup auprès de la gent féminine et encore moins face à des voyous.

Par une journée de galère comme les autres, Keichi appelle pour commander un plat. Il compose un mauvais numéro et tombe sur le bureau d’assistance divine qui lui accorde un souhait. Belldandy, la belle déesse, est en charge de le lui exaucer.

Bien entendu, Keichi pense à une blague et décide d’user de son vœu pour que Belldandy reste à ses côtés pour toujours. Il fut sacrément surpris quand le vœu lui a été accordé et qu’il se retrouve à vivre avec notre déesse pour toujours. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, les deux sœurs de Belldandy, Urd et Skuld veillent au grain. L’une veut détruire ce nouveau couple et l’autre, au contraire, veut les unir. »

D’histoires cocasses en histoires cocasses, des émotions vont naître. C’est une sacrée belle aventure avec son lot d’émotions en tous genres. J’ai essayé divers numéros au hasard à l’époque mais je ne suis jamais tombé sur ce service. Je voulais Urd moi…

 

Ma jeunesse c’est Card Captor Sakura

Titre original : カードキャプターさくら(Kādokyaputā Sakura)

Genre : magical girl

Type : shojo

Nombre de tomes : 12 (terminé)

Parution : 1996

Auteur :  CLAMP

Editeur France : Pika Édition

Résumé : 

« Attirée par un bruit dans la bibliothèque, Sakura Kinomoto s’y rend.

Elle tombe sur un livre scellé appelé le Livre de Clow. En l’ouvrant, des cartes magiques s’envolent et se dispersent de par le monde. Elle réussit à en conserver qu’une seule : la carte du vent.

Kero, de son vrai nom Kerobero le gardien du sceau sacré, va aider notre fillette à retrouver toutes les cartes disparues.

Pour cela, elle devra user de ses pouvoirs de chasseuse de cartes avec la clé du sceau sacré. Chaque carte a sa propre personnification. Sakura devra les battre et passer un pacte avec elles en signant de son nom. »

Eh oui, encore du CLAMP et cette fois-ci, c’est une magical girl… Qu’on se rassure un peu, la chasse aux cartes n’est que la moitié de l’histoire. Une fois que toutes les cartes sont en sa possession, il se passe d’autres choses un peu plus… sérieuses. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter au titre ou aux railleries car on peut passer à côté de sacrées histoires. Et je me souviens qu’on avait droit aux cartes avec l’achat du manga.

 

Ma jeunesse c’est Family Compo

Titre original : ファミリーコンポ (Famirī Konpo)

Genre : Comédie

Type : Seinen

Nombre de tomes : 14 (terminé)

Parution : 1996

Auteur :  Tsukasa Hojo

Editeur France : Tonkam / Panini Manga

Résumé : 

« Masahiko Yanagiba fait le deuil de son père. Il reçoit un jour la visite d’une femme qui ressemble beaucoup à sa mère décédée quand il avait 6 ans. Elle se présente comme l’épouse de son oncle, Yukari Watanae, et réussit à le convaincre de venir vivre chez eux. Arrivant dans sa nouvelle demeure, il fait la connaissance de son oncle et de sa cousine. Mais un terrible secret se dévoile à lui. Son oncle est en fait sa tante (la sœur de sa mère) et sa tante est son oncle… Mais qu’en est-il de sa cousine ? »

Ahhhhh ! Tsukasa Hojo… cat’s eye, city hunter… son humour décalé et loufoque. Cette fois-ci il s’attaque au travestissement et à la trans-identité avec brio. On retrouve un humour déjanté à en rire en public sans retenue. J’en garde un très bon souvenir même si je n’ai pas lu la fin (encore !!!!!)

 

Ma jeunesse c’est Samouraï Deeper Kyo

Titre original : サムライ ディーパー キョウ(Samurai Dīpā Kyō)

Genre : Aventure, comédie, historique, surnaturel, samouraï, romance, amitié

Type : Shonen

Nombre de tomes : 38 (terminé)

Parution : 15 Octobre 1999

Auteur :  Akimine Kamijo

Editeur France : Kana

Résumé : 

« Un jeune pharmacien, Kyoshiro Mibu, rencontre une jeune femme qui se dit asthmatique et souhaite la soigner. Mais cette femme se révèle être en fait Yuya Shiina, une célèbre chasseuse de primes, « celle qui se trouve partout sur la route de Tokai ». Elle croit avoir reconnu en Kyoshiro le portrait du grand meurtrier Kyo aux yeux de démon, l’homme aux 1 000 victimes… »

Alors ce manga, c’est génial ! Il y a des combats à tout va, des techniques de fou et un personnage à 2 personnalités. C’est rageant de devoir taire la raison de cette double personnalité mais je vais quand même vous donner un indice : un corps et deux esprits. C’est pas mal émouvant sur certaines scènes et assez cocasse à lire. Si je devais faire un mix avec ce dont je vous ai parlé depuis le début, on dira que c’est le mix entre Kenshin et 3×3 Eyes. Ce qui est marrant dans le manga, c’est qu’on pourrait presque l’apparenter à un RPG. Les personnages de l’histoire évoluent et gagnent en force, endurance et technique au fur et à mesure de l’histoire. Comme le bon vieux level up du RPG.

 

Ma jeunesse c’est Touch

Titre original : タッチ(Tacchi)

Genre : Comédie, romance, sport

Type : Shonen

Nombre de tomes : 26 (terminé)

Parution : 1981

Auteur :  Mitsuru Adachi

Editeur France : Glénat

Résumé : 

« C’est l’histoire de deux frères jumeaux que tout oppose malgré leur ressemblance. Nous avons Kazuya Uesugi, perfectionniste, bosseur et capitaine du club de Baseball. Puis nous avons Tatsuya Uesugi qui est fainéant et aime ne rien faire. Mais en réalité, il est plutôt altruiste : il aide son prochain plus qu’il ne s’aide lui-même. Ce petit détail ne passe pas inaperçu aux yeux de leur amie d’enfance Minami Asakura. C’est le début d’une histoire à l’eau de rose avec un triangle amoureux… jusqu’au jour où tout bascule avec un événement inattendu et assez violent au point de tout changer dans leur vie. » 

Vous l’avez sûrement reconnu ! Oui, on parle bien de Théo ou la batte de la victoire. Cet anime qui parle de Baseball et des incertitudes de la vie de ses protagonistes. Je dois vous avouer que LE passage est sacrément violent psychologiquement. Je me souviens d’en avoir eu les larmes aux yeux avec ma petite sœur… On pourrait découper le manga en 4 arcs principaux. C’est ce manga qui m’a donné envie de faire du Baseball et c’est assez prenant comme sport. J’en garde de très bons souvenirs. 

 

Ma jeunesse c’est Wingman

Titre original : ウイングマン(Uinguman)

Genre : Parodie

Type : Shonen

Nombre de tomes : 13 (terminé)

Parution : 1983

Auteur :  Masakazu Katsura

Editeur France : Tonkam

Résumé : 

« Fan de sentaï et de metal heroes, Kenta passe son temps libre à se déguiser en Wingman allié de la justice. Il n’est pas le bienvenu auprès de ses camarades et de ses professeurs. En rentrant chez lui après les cours, une jeune demoiselle, Aoi, tombe du ciel sur lui. Elle vient de Powdreams, une autre dimension, qui est sous la menace du dictateur Rimel. En s’enfuyant, elle réussit à prendre avec elle un livre (le livre des rêves) qu’elle offre en retour à Kenta. Ce livre a la capacité de rendre réel tout ce qui est mentionné dedans. Et c’est ainsi que Kenta devint réellement Wingman. Avec l’aide de ses amis, comme Miku Ogawa (dont il est amoureux), et de leur pouvoir, ils aideront Aoi à sauver son pays et à renverser le dictateur. »

On est bien loin du dessin animé du club Dorothée avec des David Duchemin, Elise Lerêve et Sophie Nougatine. D’ailleurs Petite info : la voix française de Sophie c’est…. Catherine Laborde. Vous savez la présentatrice météo de TF1. 

Wingman et son livre des rêves… 

 

Comme vous avez pu le voir, ma soif de manga est vraiment diverse et variée. J’espère que ça vous a plu et que vous découvrez ou redécouvrez des titres phares de cette période folle des années 1980 à 2000. Je vous donne rendez-vous prochainement pour la suite de mes aventures.